Festival de Deauville: Keanu Reeves: «Je n'en suis qu'au milieu de ma carrière»
CINEMA Le comédien reçoit un hommage à l'ensemble de sa carrière ce vendredi avant de présenter «Knock Knock» demain...
Keanu Reeves a fêté ses 51 printemps le 2 septembre dernier, mais il a toujours l’air d’un gamin ravi d’inaugurer une cabine à son nom sur les Planches et d’être honoré par le Festival du Cinéma américain. « Ce type d’hommage ne doit pas changer votre vie ni votre conception du travail mais vous vous dites quand même que vous avez réussi quelque chose », a-t-il confié à 20 Minutes avant de monter sur la scène du Centre International de Deauville. Des fans nombreux l’attendaient de pied ferme pour obtenir photos et autographes. Et le comédien a remercié sa maman lors d'un discours très applaudi.
Pourquoi aller au Festival de Deauville, c’est ici
Comme un album photo
Si le comédien n’est pas passéiste, il avoue cependant ne pas rechigner à revoir ses films quand il en a l’occasion. « Cela me fait l’effet de feuilleter un album de photos. Je repense au tournage, aux gens que j'y ai vus, à ce que j’ai vécu à l’époque », confie-t-il. Il ne reste que deux jours en Normandie mais avoue qu’il aimerait bien se glisser dans une salle pour voir « les réactions des fans qui découvriront des films moins connus que la saga Matrix, mon plus grand succès public ». Il garde notamment un souvenir ému de My Own Private Idaho (Gus van Sant, 1991) qu’il recommande chaleureusement. « C’est un film qui a beaucoup compté pour moi en raison de mon amitié pour River Phoenix, tragiquement disparu ».
Persécuté mais heureux
Keanu Reeves est aussi là pour présenter Knock Knock, thriller d’Eli Roth (sortie le 23 septembre) où il incarne un père de famille persécuté par deux jeunes filles sexy. « Il était amusant de me trouver dans la peau de la victime après avoir beaucoup joué des rôles de sauveur », plaisante-t-il. Le comédien semble aujourd’hui résolu à prendre son temps pour choisir ses projets. Il semble ravi de faire une apparition dans The Neon Demon de Nicolas Winding Refn. « Peu importe la taille du rôle, ce qui compte c’est l’histoire ». Friand d’expériences, il vaut se laisser le temps pour choisir ses projets. « Après tout, je n’en suis qu’à la première moitié de ma carrière. J’espère revenir à Deauville quand j’aurais 100 ans pour présenter la deuxième partie! » 20 Minutes lui a promis d'être là pour l’accueillir à la 93e édition du Festival.