«Everyone's going to die», comédie à mourir de rire

CINEMA Cette comédie sophistiquée à l'humour délicieusement british se déguste comme une friandise...

Caroline Vié
Everybody's going to die
Everybody's going to die — ARP sélection

Le nom Jones n’est pas encore très réputé. Derrière ce patronyme (l’un des plus communs en Angleterre) se dissimulent deux jeunes réalisateurs, Max Barron et Michael Woodward, qui sortent de l’ordinaire avec Everyone’s going to die. Telle qu’ils la racontent, la rencontre de paumés ne révolutionne pas la comédie romantique et n’en a pas la prétention. En revanche, leur histoire surprend par sa fraîcheur et sa sophistication. On s’amuse bien en leur compagnie.



Drôle de couple

La fille (Nora Tschirner) est une Allemande qui attend son fiancé trop souvent absent et n’a rien contre un bon coup à boire. Le garçon (Rob Knighton) est un grand échalas dépressif vêtu d’un costume sombre emprunté aux Reservoir Dogs ou aux Blues Brothers. Ces deux-là vont unir leurs solitudes et tomber rudement amoureux au fil d’une romance au charme suranné de tasse de thé avec un nuage de lait à déguster à petites gorgées. Les paysages de la côte et une bande-son richement fournie achèvent de faire le job en séduisant délicatement le spectateur. Ce duo de cinéastes venu de la publicité aurait gagné à étoffer son scénario et ses personnages mais son talent prometteur place sa carrière sous les meilleurs auspices. On n’a pas fini d’entendre parler de ces Jones-là…