Bordeaux : La majorité verte adopte un vœu pour la fin des cirques avec animaux sauvages
CONDITION ANIMALE La majorité municipale a réussi à trouver un accord avec le cirque Arlette Gruss dont Bordeaux est la ville d’hivernage
« La place des animaux sauvages est dans la nature ou dans de grands espaces », estime Francis Feytout, conseiller municipal délégué pour le respect du vivant et de la condition animale à Bordeaux.
Alors que les arrêtés pris par certaines villes en France (y compris à Mérignac et Pessac sur l’agglomération bordelaise) pour interdire les cirques avec animaux sauvages ont été systématiquement invalidés devant la justice, la majorité verte a choisi une autre stratégie. Elle a adopté ce mardi en conseil municipal un vœu pour un « accompagnement des professionnels du secteur vers un autre modèle », pointe le conseiller municipal.
Gruss bien disposé sur le sujet
Le cirque Arlette Gruss s’installe tous les ans au moment des fêtes sur la place des Quinconces de Bordeaux, sa ville d’hivernage. L’institution circassienne s’est déjà adaptée à de nouvelles attentes sociétales concernant le bien-être animal et ne propose déjà plus de spectacles avec fauves ou éléphants. « Il reste un zèbre qui a créé un peu de remue-ménage dans d’autres villes mais qui fait partie d’un numéro loué qui s’arrête au mois de juin », précise Francis Feytout. La Ville se réserve le droit de voir au cas par cas avec les cirques qui souhaitent se produire dans la capitale girondine. Le partenaire historique Gruss est en tout cas le bienvenu dès le 11 décembre, sa démarche allant dans le bon sens, selon la majorité.