Nouvelle-Aquitaine : Des dégâts dans le vignoble bordelais après un orage de grêle
INTEMPERIES Les vignobles de Bergerac, en Dordogne, ont été aussi victimes de cet épisode météo dont les dégâts viennent s’ajouter au contexte déjà difficile dû à la crise du coronavirus
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Le sort s’acharne. Le contexte de la crise sanitaire avait déjà plombé le moral de nombreux viticulteurs de la région du Bordelais, dont les exportations étaient en berne. Un violent orage de grêle est venu doucher les espoirs de certains de pouvoir se rattraper sur la prochaine récolte.
La saison #grêle a débuté sur la France hier avec plus de 300 chutes de grêle significatives relevées sur l'ouest et le nord du pays. #orages https://t.co/RZiILrJL3q pic.twitter.com/jyVfY8AVTC
— Keraunos (@KeraunosObs) April 18, 2020
Les #orages sont isolément intenses sur la #Gironde en cette fin de journée, prenant un caractère supercellulaire et apportant de la #grêle.
— Météo Villes (@Meteovilles) April 17, 2020
C'est le cas à Branne, près de Libourne, avec d'importantes accumulations.
Photographie via les Forums d'@infoclimat pic.twitter.com/75D4w2yNF6
Vendredi, des grêlons sont tombés sur de nombreux vignobles de Saint-Emilion, mais aussi de l’Entre-Deux-Mers. Mais aussi du côté de Bergerac où certaines vignes ont été complètement hachées au cours de ces intempéries.
Samedi, les organismes professionnels ont fait un premier point sur les dégâts, notamment le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui a expliqué que certains n’auraient pas de récolte cette année.
Tout comme l'union des Côtes de Bordeaux, dont la présidente, Françoise Lannoye, a déclaré au blog Côte Châteaux de France 3 Nouvelle-Aquitaine que cela était « catastrophique, finalement cela devient invraisemblable, on a été pris de court, cela n’a été indiqué sur aucune station météo ».
Crise viticole structurelle, impact économique de la situation sanitaire, l’orage de grêle ayant frappé hier soir les vignobles du St Émilionnais vient assombrir un peu plus l’horizon des viticulteurs. L’heure est au bilan. Et il semble, ce matin, extrêmement lourd.
— Florent Boudié (@florent_boudie) April 18, 2020
Une mauvaise nouvelle qui vient s’ajouter à celle de la crise sanitaire mais aussi structurelle que traverse la profession comme le rappelle le député du Libournais, Florent Boudié (LREM).