VIDEO. Bordeaux: Cinq monuments à découvrir pour une visite insolite de la ville
PATRIMOINE Les éditions Le Festin viennent de rééditer dans une nouvelle version leur guide « Bordeaux en 101 sites et monuments »
- Le magnifique guide « Bordeaux en 101 sites et monuments » vient d’être réactualisé avec les dernières nouveautés, comme le muséum qui a rouvert ses portes le 31 mars.
- Ce guide recense les grands classiques bordelais, comme la place de la Bourse et la façade des quais, et des monuments plus insolites.
- 20 Minutes a sélectionné cinq sites qui vous permettront de sortir des sentiers battus.
La nouvelle édition du guide « Bordeaux en 101 sites et monuments » vient de sortir. C’est toujours Le festin éditions qui pilote ce guide de très grande qualité, mais pour sa dixième actualisation, il change de format : plus petit, et plus pratique. Son prix passe du coup à 9,90 euros au lieu de 15 euros.
« C’est la dixième édition car nous sommes obligés sans cesse de le réactualiser, étant donné que Bordeaux est une ville qui bouge énormément » explique Maeva Auclin, des éditions du Festin. Font leur entrée pour cette nouvelle mouture le muséum d'histoire naturelle qui a rouvert ses portes le 31 mars, et la Méca, Maison de l’économie créative, qui sera inaugurée le 28 juin quai de paludate. Le quartier des Bassins à Flot, qui évolue constamment, a également été mis à jour, ainsi que la passerelle Eiffel.
Et comme Bordeaux, ce n’est pas que ses façades XVIIIe et ses quais, 20 Minutes a sélectionné cinq sites qui sortent, un peu, des sentiers battus, et vous permettront de découvrir la ville sous un nouveau jour, notamment grâce à ses édifices Art déco et Art Nouveau.
L’hôtel Frugès
Entre 1913 et 1927, le riche industriel bordelais Henry Baronnet-Frugès fit mettre au goût du jour l’ancien hôtel Davergne, place des Martyrs-de la-Résistance, pour en faire sa propre demeure. Passionné d’architecture et d’art, il en a fait « un petit musée des arts et des techniques du début du XXe siècle » nous enseigne l’ouvrage. Certains éléments sont remarquables, comme le grand escalier orné d’une rampe en fer forgé avec une somptueuse verrière.
Visites sur rendez-vous au 06 03 35 76 60 et lors des Journées du Patrimoine. Un ouvrage complet sur ce bâtiment a été rédigé par Robert Coustet, aux éditions du Festin.
L’ensemble Adolphe-Buscaillet
Ce bâtiment à l'architecture art-déco, qui comprenait à l’origine une crèche, un dispensaire et des bains-douches, est assez inattendu dans le quartier Bacalan. Il a été dessiné en 1930 par l'architecte bordelais Pierre Ferret, à la demande du maire Adrien Marquet. Il accueille aujourd’hui des activités sportives et des salles de réunion. La place Buscaillet a été rénovée en 2018 avec l’installation de deux fontaines en grès réalisées par Clémence van Lunen.
La Maison cantonale
Direction la rive droite pour ce bâtiment qui vaut le détour parce que c’est une création qui bouscule les habitudes locales en matière d’architecture. Réalisé par l'architecte Cyprien Alfred-Duprat en 1926, sa façade est dominée par un beffroi et évoque plutôt les réalisations du nord de la France. Entièrement rénové entre 2001 et 2006, cet édifice de style art nouveau qui a accueilli un prétoire, une bibliothèque, un commissariat et la mairie de quartier, reçoit aujourd’hui différentes manifestations.
20, rue du Châteauneuf
La Pergola
Autre magnifique exemple de bâtiment Art déco bordelais, la Pergola, dans le quartier Caudéran, a été bâtie en 1927 par l’architecte Marcel Picard, à la demande de ce qui était encore à l’époque la commune de Caudéran [celle-ci a été rattachée à Bordeaux en 1965]. Conçu comme un complexe culturel il accueille aujourd’hui un théâtre et une école de musique.
Rue Fernand-Cazères
La Bourse du Travail
C’est un des grands chantiers du maire radical-socialiste Adrien Marquet. Celui-ci a commandé à l'architecte municipal Jacques d'Welles un somptueux « palais » pour les travailleurs pouvant accueillir salles de réunions, de cours et de conférences. Il est inauguré le 1er mai 1938. De grandes fresques polychromes ont été commandées à des artistes locaux pour orner les murs de différentes salles, évoquant les activités, la rentabilité, la production des travailleurs.
44, cours Aristide-Briand