Nouvelle-Aquitaine: La région va gérer trois lignes de trains Intercités
TRANSPORTS A compter du 1er janvier 2018, la région Nouvelle Aquitaine deviendra l'autorité organisatrice des lignes Bordeaux-La Rochelle, Bordeaux-Limoges, et Bordeaux-Ussel, en Corrèze...
Un accord a été conclu entre l’Etat et la Région. Dans ce cadre, le transfert de trois lignes de Trains d’équilibre du territoire (Intercités) à la région Nouvelle Aquitaine a été annoncé. Des accords similaires avec les régions Normandie et Grand Est/Bourgogne Franche-Comté.
Un financement sera attribué à la région par l’Etat
A compter du 1er janvier 2018, la région Nouvelle Aquitaine deviendra donc l’autorité organisatrice des lignes Bordeaux-La Rochelle, Bordeaux-Limoges, et Bordeaux-Ussel (Corrèze), indique un communiqué de la région Nouvelle Aquitaine et du secrétariat d’Etat aux Transports.
L’accord conclu entre le président de la région Alain Rousset (PS) et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Alain Vidalies, sera examiné le 19 décembre prochain en séance plénière de l’assemblée régionale.
Dans le cadre de l’accord, l’Etat accompagnera la région Nouvelle Aquitaine en finançant un renouvellement du matériel roulant et l’acquisition de cinq rames Alstom Régiolis neuves, ainsi qu’une contribution de fonctionnement à la région. Le montant total de ce financement sera rendu public lors de cette séance plénière.
En avril dernier avec la Normandie, puis mi-novembre avec la région Grand Est (avec participation financière de Bourgogne Franche-Comté) le gouvernement a annoncé des accords pour des transferts de responsabilité sur des lignes, dans le prolongement d’un engagement Etat-régions en juin, et de la présentation d’une « feuille de route » sur l’avenir des Trains d’Equilibre du Territoire (TET).
D’autres régions concernées
L’État et les régions s’étaient engagés à favoriser la reprise par les régions qui le souhaitent des TET, ou Intercités, « afin d’améliorer la cohérence avec l’offre des TER et de développer une offre de transport adaptée » aux territoires.
Alain Vidalies saluant l’accord avec la Nouvelle Aquitaine, a indiqué mardi dans le communiqué que « des discussions se poursuivent avec d’autres Régions pour parvenir à des accords de ce type dans les prochains jours ». Il s’est une nouvelle fois dit « convaincu de pouvoir offrir un nouvel avenir aux TET par une mobilisation conjointe de l’Etat et des Régions ».
Suivant la feuille de route gouvernementale, l’Etat doit toutefois rester autorité organisatrice de six lignes TET, trois « structurantes à l’échelle du territoire national » (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand et Bordeaux-Toulouse-Marseille) et trois autres « spécifiques au titre de l’aménagement du territoire » : Nantes-Bordeaux, Toulouse-Hendaye et Nantes-Lyon.