Faux tweet sur le compte de Juppé: Finalement, il ne portera pas plainte
POLITIQUE Benoist Apparu, soutien d'Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire à droite, a annoncé qu'il n'y aurait pas de suite, après un faux tweet pouvant lui être attribué...
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Alain Juppé ne portera finalement pas plainte après la photo d’un faux tweet envoyé par un lycéen ardéchois. Benoist Apparu, député Les Républicains de la Marne et soutien d’Alain Juppé à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle, l’a annoncé mercredi sur France Info.
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Il a expliqué qu'« n’y aura évidemment pas de suite » au nom d’Alain Juppé. « Ça va s’arrêter », a-t-il ajouté. Le maire de Bordeaux avait dans un premier temps annoncé mardi qu’il allait porter plainte après la publication sur Twitter d’une photo d’un faux tweet qui disait : « Un très bon ramadan à tous mes frères et sœurs en islam. Que la paix d’Allah soit sur vous ».
Le jeune lycéen s’est excusé
« On ne peut pas jouer avec l’image d’un homme politique. Il y a eu une réaction qui est de dire : " Ras-le-bol, on porte plainte" », raconte Benoist Apparu. Le jeune lycéen s’est ensuite excusé, expliquant, mardi soir, qu’il trouvait que l’affaire prenait un tour « disproportionné » avec l’annonce de cette plainte de l’ancien Premier ministre.
L'auteur du faux-tweet d'Alain Juppé sur le #Ramadan se défend. https://t.co/WrjoWPyDlT #Bordeaux pic.twitter.com/5ogFTy5t8m
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) June 8, 2016
« C’était plus une moquerie envers la « fachosphère » qu’envers Alain Juppé », a-t-il expliqué à l’AFP. Son tweet a été repris par ses abonnés, et « compris comme tel » par eux, puis par des « petits sites de la "fachosphère" », la nébuleuse d’extrême droite sur internet, qui l’ont « pris au sérieux », d’après lui.
« On ne peut pas dire tout et n’importe quoi »
« Mais à un moment, il faut quand même rappeler notamment en campagne électorale qu’on ne peut pas dire tout et n’importe quoi et notamment de gros mensonges sur un homme politique », a expliqué le soutien d’Alain Juppé.
Il a justifié la réaction du maire de Bordeaux par le fait qu'« il y a aujourd’hui une campagne médiatique organisée par l’extrême droite avec des mensonges répétés sur la mosquée de Bordeaux qui n’existe pas ».