Girondins: Ounas juge qu’il n’y a «pas eu énormément de progression» depuis ses débuts en pro
FOOTBALL Adam Ounas, jeune pépite des Girondins, stagne un peu depuis ses débuts avec les pros au mois d’octobre…
Cela fait bientôt six mois qu’Adam Ounas a joué son premier match en pro (à Lorient le 4 octobre, 2-3). Lors de cette défaite, le jeune milieu offensif de 19 ans avait marqué son premier but. Depuis, il a souvent été le détonateur offensif d’une équipe moribonde. Avec cinq buts et deux passes décisives en 25 matchs joués, son bilan est plutôt flatteur pour une première saison même si, lors de ses 15 dernières apparitions, il n’a marqué qu’à deux reprises.
Comment jugez-vous votre progression depuis vos débuts en pro en septembre ?
Je pense qu’il n’y a pas eu énormément de progression… Un petit peu sur l’aspect défensif, après on travaille physiquement pour tenir tout le match.
Vous êtes plus connu et donc surveillé par les adversaires…
Oui, j’ai senti quand je reçois un ballon, il y a une prise à deux sur moi, c’est normal. Quand on fait des vidéos sur d’autres équipes, on exige d’être à deux sur les joueurs qui sont dangereux. Pour m’adapter ? J’essaie d’avoir plusieurs types de jeu, de jouer simple et après de percuter en un contre un. C’est le match qui décide. Si j’ai carte blanche ? Non mais dans les 30 derniers mètres, il faut essayer de provoquer pour obtenir des coups-francs et des occasions de but.
La coordination avec l’arrière latéral est aussi un axe de progression ?
Oui, en défense surtout. Et offensivement, quand le latéral fait des courses dans mon dos, il faudrait que je lui mette un peu plus [sourires]. C’est ce qu’on m’a reproché…
Vous regardez d’autres joueurs qui ont votre profil ?
J’apprécie deux joueurs en Ligue 1, c’est Di Maria et Boufal, surtout. C’est un exemple pour moi en Ligue 1. Ce qu’il fait, c’est énorme, je vais essayer de faire pareil pour pouvoir apporter plus de jus et de provocation dans le jeu.
Le travail défensif, vous avez conscience qu’il faut le faire ?
Oui, j’en ai conscience mais des fois dans le jeu, je ne vais pas vous cacher que je suis un peu fatigué,comme contre Bastia (1-1, le 20 mars). Le but vient du côté droit, Milan et moi on ne se parle pas assez et j’arrête ma course. Sans cette fatigue, le travail défensif serait fait. La vidéo du but bastiais ? Je l’ai vu et on m’a dit qu’il fallait suivre le joueur et ne pas s’arrêter [sourires].