18 h 08 Suspension d'audienceReprise demain matin à 9 h 30.
18 h 05 Démission de Woerth«La démission de vos fonctions de trésorier (en juillet 2010) est en lien avec cette affaire?»«Oui, en lien total», répond Eric Woerth.Après la parution dans Mediapart des enregistrements clandestins, il raconte que les choses s'enchaînent. «Je suis mis en cause pour des choses qui se sont évanouies depuis».
17 h 59 Woerth et Liliane BettencourtIl rencontre trois fois Liliane Bettencourt, après la campagne, en 2008/2009 notamment lors de repas, entre autres. Interrogé par le procureur sur l'état de santé de Liliane Bettencourt lors de ces rencontres, Eric Woerth répond : «Elle suivait bien la conversation elle était émue de financer la moitié de l'opération ( l'institut de France) en hommage à son mari, cela se voyait dans ses yeux». Au cours d'un déjeuner, il raconte que c'était difficile pour elle de comprendre ce qui se disait, comme il y avait beaucoup de bruit et qu'elle souffrait de surdité.«En 2007, je ne connais rien des Bettencourt à part que ce sont les propriétaires de l'Oréal», a t-il aussi rappelé.
17 h 42 question d'agenda...«Ce rendez-vous ( avec De Maistre) est inscrit et très peu d'autres» souligne une juge.«L'agenda est superficiel. Et c'est parce que ce rendez-vous est organisé par mon secrétariat de Chantilly. J'ai rencontré des centaines de personnes pendant cette campagne» répond Woerth.
17 h 34 Je ne connais pas cette maison BettencourtLecture d'un extrait du journal de Banier par le président du tribunal : «Sarko a encore demandé de l'argent». Allusion au financement illégal de la campagne présidentielle.«Je ne veux pas spéculer, je pense qu'il y a des luttes internes. Je ne connais pas cette maison Bettencourt, je ne connais pas Banier, je ne connais que Patrice De Maistre», répond Eric Woerth.
17 h 30 Le premier cercleEn fin de campagne, en 2007, 700 à 800 donateurs faisaient partie du premier cercle. Les dons sont très variables. «Le financement de la campagne c'est 10 à 11 millions d'euros dans l'ensemble, et le premier cercle représente 20 à 30 % de cette somme», explique Eric Woerth.
17 h 25 : «Je n'ai pas reçu d'argent liquide»«Nous n'en avions pas besoin, on a reçu des dizaines de milliers de chèques », explique Eric Woerth au sujet du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.«Je n'ai pas reçu d'argent liquide de la part de Patrice de Maistre pour financer la campagne électorale. Nous n'avons jamais parlé de ça, martèle le député UMP. C'est un ambassadeur qui donnait une chance de plus de gagner les élections».
17 h 10 Rencontre dans un café avec De MaistreEric Woerth : «A l'époque, je suis là pour majorer les recettes légales de campagne et je rencontre beaucoup de personnes. Il était à la tête d'un réseau d'amis importants et avait des idées à communiquer sur l'économie. Chacun veut apporter sa parcelle d'idées, en ce moment de campagne.» «Mais pourquoi dans un café?», interroge le président du tribunal.Le député UMP explique qu'aux réunions du premier cercle, on ne peut pas se parler en tête en tête. Et, le matin, le siège de campagne est «un peu glauque», les gens arrivent tard car ils partent tard.
17 h Les contacts avec De MaistreEn 2006, il raconte un premier contact avec De Maistre, dans le cadre du premier cercle de donateurs de l'UMP. Il rencontre De Maistre à sa demande. Il ne se rappelle pas précisément s'il rencontre l'ancien gestionnaire des Bettencourt le 19 janvier 2007 dans un café, un rendez-vous qui ne figure pas à l'agenda.«On voit que vous êtes quelqu'un de très occupé, pourquoi certains rendez-vous figurent dans votre agenda et d'autres pas ?» interroge le président du tribunal. «Je n'ai pas de secrétaire au pôle de campagne. Et je n'ai pas d'agenda très structuré comme quand je vais rentrer au gouvernement.»
16 h 56 Reprise de l'audienceEric Woerth à la barre.
16 h 28 Fin de l'audition de Claire Thibout.Suspension d'audience pour 10 minutes.
16 h 27 : Elle dément un contact avec l'ancien notaire des BettencourtMaître Normand, ancien notaire des Bettencourt à la barre : Il raconte que Claire Thibout l'a appelé pour lui dire que Liliane Bettencourt avait décidé de lui donner deux appartements à Paris. «Je reçois un dossier avec l'acte. Je lui explique que sans demande expresse de madame Bettencourt je n'irai pas plus loin. Et cela en est resté là», explique Maître Normand.Claire Thibout dément tout contact avec maître Normand.
16 h 20 : La subornation de témoin écartéeGérard Aldige, procureur de la République adjoint rappelle que la subornation de témoin a été écartée par le ministère public.
16 h 10 : «Si vous n'aviez pas été payée, vous auriez témoigné?»Françoise Bettencourt se serait engagée à verser une indemnité de 800.000 euros à Claire Thibout, après son licenciement. «Il est normal de se demander si ce n'est pas contre votre témoignage», lance l'avocate.Claire Thibout raconte qu'elle a été voir la fille de Liliane Bettencourt pour la mettre au courant de ce qui se passait dans la maison. «J'ai pensé que c'était mon devoir de le faire, je voyais bien que Liliane Bettencourt n'était pas apte à signer des chèques. Si je ne l'avais pas fait ce serait moi qui comparaîtrais devant le tribunal. Je l'ai fait en mon âme et conscience.» Elle raconte que si elle témoignait, elle savait qu'elle serait licenciée et Françoise Bettencourt lui a alors proposé une compensation financière.«Si vous n'aviez pas été payée, vous auriez témoigné?» lance maître Laffont. «C'est n'importe quoi», lâche Claire Thibout.
16 h Contact entre Françoise Bettencourt et Claire Thibout«Je l'ai appelé et envoyé un texto pour les voeux», consent l'ex-comptable quand maître Laffont l'interroge sur les dix textos relevés entre les deux femmes.«J'ai eu très peu de relation avec elle après avoir quitté la maison Bettencourt (en 2008)», répond Claire Thibout, qui garde les bras croisés et répond de façon de plus en plus brève aux questions de l'avocate de Patrice de Maistre.
15 h 53 Une comptabilité de maison«Avec une comptabilité au crayon comme la vôtre, c'est normal qu'il y ait des erreurs massives» lance Me Laffont. «C'était une comptabilité de maison pas d'entreprise», répond Claire Thibout. «Une maison où circulait beaucoup d'argent, plus que dans certaines entreprises», rétorque l'avocate.
15 h 44 Paiement du 13e mois du personnelUne expertise, rapportée par la défense, estime que tous les paiements en espèces n'apparaissent pas. «Pour certains anciens (4/5) le paiement du 13e mois se faisait en espèces. Ceux là venaient dans mon bureau et signaient un papier», assure Claire Thibout. Les autres salariés étaient payés par virement, selon elle.
15 h 38: Retrait d'espècesEn décembre 2006, Claire Thibout est envoyée à la banque Dexia pour demander 500.000 euros en espèces pour les Bettencourt. Elle dit ignorer à quoi est destiné cet argent.Le président fait remarquer à la défense que cette question a déjà été évoquée ce matin.
15 h 16 : «J'étais la confidente de Monsieur et Madame Bettencourt»Maître Laffont revient sur la lettre que Claire Thibout a adressé à Liliane Bettencourt en avril 2007. L'ex-comptable suggère dans ce courrier que Patrice De Maistre l'accompagne pour faire l'inventaire des bijoux à la banque. Une preuve pour l'avocate de la confiance que l'ex-comptable porte à Patrice de Maistre. Claire Thibout répond que sa présence est requise juste pour signer un PV. «C'était normal car il s'occupait des affaires de Liliane Bettencourt», dit-elle.Dans une autre lettre tapée sur l'ordinateur de la secrétaire d'André Bettencourt, la défense estime que Liliane Bettencourt écrit que Claire Thibout s'immisce trop dans les affaires de sa maison. «J'ai été la confidente de Monsieur et Madame Bettencourt et cela ne plaisait pas à Banier et De Maistre», répond l'ex-comptable. Pour elle, c'est Banier qui est derrière certains courriers envoyés par Liliane Bettencourt.
15 h 14 Arrivée de Claire ThiboutElle s'excuse auprès du président, elle est essoufflée...
15 h 11 Reprise de l'audience. Mais on attend Claire Thibout qui n'est pas encore arrivée...
14h10 Suspension d'audienceL'audience est suspendue jusqu'à 15 h. L'audition de Claire Thibout reprendra à ce moment là. : Suspension d'audienceL'audience est suspendue jusqu'à 15 h. L'audition de Claire Thibout reprendra à ce moment là.
14h04 : «J'étais en conflit ouvert avec De Maistre»Selon Maître Laffont, De Maistre a joué un rôle modérateur dans le conflit qui aurait opposé l'ex-comptable à Liliane Bettencourt. «Depuis fin 2006 j'étais en conflit ouvert avec De Maistre, qui voulait donné l'île D'Arros à Banier et je n'ai jamais eu de conflit avec Liliane Bettencourt», répond vivement Claire Thibout, qui commence à être éprouvée, plus de 3 heures après le début de son audition devant le tribunal.
13h55 : Pas de problème entre Liliane Bettencourt et l'ex-comptableUne lettre de mars 2007 présentée comme émanant de Liliane Bettencourt par la défense, évoque «un problème» entre Liliane Bettencourt et Claire Thibout. Celle-ci dit qu'elle avait de très bonnes relations avec la milliardaire et qu'elle ne voit pas de quoi il est question.
13h40 La défense reproche à Thibout d'avoir accepté un don d'appartementsMaître Laffont, avocate de Patrice de Maistre, cite une lettre de janvier 2006 adressée à Maître Normand (le notaire de Liliane Bettencourt) où il est question de deux appartements que souhaite lui donner Liliane Bettencourt. La transaction ne s'est pas faite. «Banier voulait me faire tremper dans ces histoires. Il m'a proposé des comptes en Suisse, des appartements, d'avoir un bijou. Je voulais qu'il arrête de me harceler. Alors, pour qu'il me fiche la paix, j'ai envoyé quelques papiers à maître Normand mais je n'ai jamais donné suite» explique Claire Thibout. : La défense reproche à Thibout d'avoir accepté un don d'appartementsMaître Laffont, avocate de Patrice de Maistre, cite une lettre de janvier 2006 adressée à Maître Normand (le notaire de Liliane Bettencourt) où il est question de deux appartements que souhaite lui donner Liliane Bettencourt. La transaction ne s'est pas faite. «Banier voulait me faire tremper dans ces histoires. Il m'a proposé des comptes en Suisse, des appartements, d'avoir un bijou. Je voulais qu'il arrête de me harceler. Alors, pour qu'il me fiche la paix, j'ai envoyé quelques papiers à maître Normand mais je n'ai jamais donné suite» explique Claire Thibout.
13h30 Au courant de beaucoup de secrets dans la maisonPascal Bonnefoy, le majordome, n'est pas au courant de la sacoche d'André Bettencourt, relève la défense. «Il ne savait pas tout, il ne s'occupait pas des affaires financières», explique l'ex-comptable. Claire Thibout raconte qu'elle est au courant de beaucoup de secrets dans la maison. : Au courant de beaucoup de secrets dans la maisonPascal Bonnefoy, le majordome, n'est pas au courant de la sacoche d'André Bettencourt, relève la défense. «Il ne savait pas tout, il ne s'occupait pas des affaires financières», explique l'ex-comptable. Claire Thibout raconte qu'elle est au courant de beaucoup de secrets dans la maison.
13 h 21 Argent remis à Liliane Bettencourt et destiné à WoerthMaître Laffont, avocate de Patrice de Maistre : «D'où venait les 50 000 euros?»Elle répond qu'elle avait un accréditif, une caisse (celle qu'elle gérait pour la milliardaire), et qu'en complément elle a demandé à André Bettencourt pour piocher dans une sacoche qu'il gardait constamment avec lui. Cette somme, elle dit l'avoir remise à Liliane Bettencourt (qui l'aurait remis à Patrice de Maistre qui lui-même l'aurait remis à Eric Woerth).
13 h 12 Problème de dates pour la défenseL'avocat d'Eric Woerth : «Pour remettre 50.000 euros le 18 janvier 2007, vous avez du piocher dans l'argent remis précédemment à André Bettencourt, 100.000 euros. Sauf que cette somme vous l'avez remise après, le 25 janvier. Il y a un problème de date là!»Claire Thibout «Je me suis peut être trompée dans la date mais cette sacoche était alimentée constamment».
13h : Remise présumée d'argent pour la campagne UMPUne remise de 150.000 euros a eu lieu entre Patrice Maistre et Eric Woerth, selon Claire Thibout. Cette remise dans le contexte «du domaine réservé» d'André Bettencourt, ancien homme politique, pourquoi ne pas lui en avoir parlé? s'étonne l'avocat d'Eric Woerth.«C'était l'argent de Liliane Bettencourt» répond Claire Thibout. Elle explique que cela ne concernait pas son mari, qui était en fin de vie à l'époque.
12h54 : «Vous ne donnez pas un sentiment de faiblesse»Avocat d'Eric Woerth : «Vous étiez dans un état fragile, ça va mieux non?»«Je suis très mal et cela fait huit ans que ça dure, je prends des médicaments pour tenir le coup» répond Claire Thibout. «En tout cas vous ne donnez pas un sentiment de faiblesse», rétorque l'avocat.
12 h 39 Santé de Liliane BettencourtMaître Cornut-Gentil, avocat de François-Marie Banier, lit une déclaration de Claire Thibout faite en juillet 2010 à propos de la santé de Liliane Bettencourt. Elle y parle de propos incohérents et de difficultés d'orientation. Elle confirme qu'en 2006, la milliardaire était chancelante, incohérente. «Elle avait des moments de lucidité mais d'un coup elle se mettait à dérailler».
12h26 Banier voulait ses bijouxClaire Thibout raconte que Liliane Bettencourt lui aurait demandé de récupérer une des deux assurances-vie faites au bénéfice de François-Marie Banier. «Je sais que Banier voulait les bijoux de Liliane Bettencourt et moi j'étais très embêtée car ils n'étaient pas répertoriés. S'il en manquait un, on aurait pu m'accuser», raconte Claire Thibout. : Banier voulait ses bijouxClaire Thibout raconte que Liliane Bettencourt lui aurait demandé de récupérer une des deux assurances-vie faites au bénéfice de François-Marie Banier. «Je sais que Banier voulait les bijoux de Liliane Bettencourt et moi j'étais très embêtée car ils n'étaient pas répertoriés. S'il en manquait un, on aurait pu m'accuser», raconte Claire Thibout.
12 h 21 La milliardaire ne voulait plus financer BanierElle raconte que Liliane Bettencourt lui aurait demandé de dire à François-Marie Banier qu'elle voulait bien continuer à être son amie mais qu'elle ne voulait plus le financer. «Il a pris un air désintéressé quand je lui ai annoncé», raconte t-elle.
12h09 « Peur que la poule aux oeufs d'or disparaisse... »Liliane Bettencourt a été hospitalisée en septembre 2006 à l'hopital américain de Neuilly.Claire Thibout raconte que François-Marie Banier n'aurait pas voulu qu'on lui fasse un IREM à ce moment là «car il avait peur qu'on la mette sous tutelle et que la poule aux oeufs d'or disparaisse», raconte Claire Thibout. Selon elle, la milliardaire était perturbée à cette époque là, très différente de celle qu'elle avait connu plus jeune. : « Peur que la poule aux oeufs d'or disparaisse... »Liliane Bettencourt a été hospitalisée en septembre 2006 à l'hopital américain de Neuilly.Claire Thibout raconte que François-Marie Banier n'aurait pas voulu qu'on lui fasse un IREM à ce moment là «car il avait peur qu'on la mette sous tutelle et que la poule aux oeufs d'or disparaisse», raconte Claire Thibout. Selon elle, la milliardaire était perturbée à cette époque là, très différente de celle qu'elle avait connu plus jeune.
12 h 05 : Banier «l'amuseur de la maison»En 2003, Liliane Bettencourt était un «zombi», selon Claire Thibout. «Elle tremblait et ne pouvait pas signer», se rappelle t-elle.Au début où François-Marie Banier venait au domicile des Bettencourt, c'était «l'amuseur de la maison». Il disait qu'il n'avait pas les moyens pour s'exprimer et elle a eu envie de lui donner un élan dans la vie.
11 h 55 «Il y a assez d'argent pour deux» aurait dit BanierLecture d'une déclaration de Claire Thibout en décembre 2007 par le président du tribunal. Liliane Bettencourt était «d'une extrême faiblesse» à cette époque, selon ses dires. Banier aurait dit à Claire Thibout qu'il avait l'intention de parler à la fille de Liliane Bettencourt. «Il y a assez d'argent pour deux» aurait-il dit. Elle raconte qu'elle subissait beaucoup de pression.
11 h 50 : Attestation demandée par Françoise BettencourtFrançoise Bettencourt lui demande de dire ce qu'elle sait sur ce qui se passe dans la maison dans une attestation. Claire Thibout raconte qu'elle rédige son attestation seule, sans l'aide des avocats et qu'elle raconte "les scènes les plus embarrassantes" . Elle dément la déclaration faite par une secrétaire devant le tribunal, selon laquelle des informations sur ce qui se passait chez Liliane Bettencourt étaient rémunérées par sa fille.
11h44 Rendez-vous entre De Maistre et WoerthClaire Thibout confirme qu'elle avait noté un rendez-vous entre Patrice De Maistre et Eric Woerth dans son agenda. Si elle a pu hésité sur les dates c'est qu'elle était dans «un état lamentable», selon elle. Le président a rappelé juste avant qu'elle avait été entendue 18 fois au cours de l'enquête. : Rendez-vous entre De Maistre et WoerthClaire Thibout confirme qu'elle avait noté un rendez-vous entre Patrice De Maistre et Eric Woerth dans son agenda. Si elle a pu hésité sur les dates c'est qu'elle était dans «un état lamentable», selon elle. Le président a rappelé juste avant qu'elle avait été entendue 18 fois au cours de l'enquête.
11 h 30 Relation avec Françoise Meyers BettencourtUn protocole d'accord entre Françoise Meyers-Bettencourt et Claire Thibout pour 400.000 euros a été signé après son licenciement. Elle dit qu'elle ne l'a jamais caché.En 2007, elle raconte qu'elle va voir Françoise Meyers-Bettencourt car elle ne pouvait plus supporter cette situation où «tout le monde piochait dans la caisse». La fille Bettencourt lui demande si elle l'a soutiendrait en cas de procès, et Claire Thibout répond qu'elle témoignera. Mais elle ajoute qu'elle risque de perdre son emploi. Françoise Meyers Bettencourt lui propose alors un arrangement financier à hauteur de 400.000 euros.
11 h 24 Remise des 50.000 euros à De MaistreQuand elle était responsable de la caisse, Liliane Bettencourt lui demandait des comptes. De Maistre lui a demandé 50.000 euros et Claire Thibout lui demande pour quelle raison. Il lui répond que c'est pour Eric Woerth et la campagne de Nicolas Sarkozy. Vous en êtes certaine? demande le président du tribunal? "J'en suis sûre" répond Claire Thibout.11 h 11 Elle évoque François-Marie BanierFrançois-Marie Banier voulait que je me taise et que je ne parle pas de ce qui se passait dans cette maison. Banier me disait de voir directement avec maître Normand et que Madame bettencourt était au courant.Est-ce que vous avez fait des demandes d'argent à Madame Bettencourt? lui demande le président. Non jamais, répond Claire Thibout. Une fois, elle m'a proposé de me prêter pour un achat immobilier. Elle aurait insisté pour que ce soit un cadeau.
10 h 45 Descente aux enfers pour Claire ThiboutElle dit soutenir la fille de Liliane Bettencourt dans son combat et avoir payé très cher le fait d'avoir dit la vérité dans cette affaire. Elle raconte une descente aux enfers pour elle et sa famille, un harcèlement par la police.