L’Etat veut automatiser les sanctions pour les véhicules polluants en zone à faible émission

RADAR Le premier comité ministériel de suivi des ZFE a annoncé mardi la mise en place d’un système de « contrôle sanction automatisé » contre les véhicules trop polluants à partir du second semestre 2024.

20 Minutes avec AFP
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Panneau de signalisation annonçant une zone à faibles émissions
Panneau de signalisation annonçant une zone à faibles émissions — FRED SCHEIBER

Pour garantir la qualité de l’air dans les zones urbaines, l’Etat envisage le déploiement de l’arsenal répressif. Le gouvernement a esquissé mardi le principe de contrôles automatisés pour sanctionner les véhicules trop polluants d’ici au second semestre 2024,

Actuellement, 11 agglomérations ont déjà mis en place des zones à faible émission (ZFE) pour les véhicules polluants, dont Paris et sa petite couronne, où les Crit’Air 4 et 5 n’ont théoriquement plus le droit de rouler.

« Il faut faire le maximum pour que le contrôle sanction automatisé soit développé le plus rapidement possible », a insisté le ministre des Transports, Clément Beaune, appelant à réaliser des contrôles en attendant, alors qu’aucune sanction n’a été prise pour l’instant.

Les contrevenants risquent des amendes

Y aura-t-il des portiques ou des caméras pour effectuer ces contrôles automatisés ? Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, assure que les « caractéristiques techniques des projets retenus seront présentées lorsqu’ils seront connus ».



Les contrevenants s’exposeront à une contravention de classe 3, soit une amende forfaitaire de 68 euros, a précisé le ministère.