« Ninja Warrior » : L’Azuréen Mathias Noirel, en finale pour la deuxième fois, « déjà prêt à revenir tous les ans »

INTERVIEW Le jeune professeur d’escalade est en finale de « Ninja Warrior », ce vendredi soir sur TF1, où il sera opposé aux vingt-deux autres meilleurs candidats de cette sixième saison

Fabien Binacchi
— 
Mathias Noirel, lors de la finale de cette sixième saison enregistrée en juin 2021 à Cannes
Mathias Noirel, lors de la finale de cette sixième saison enregistrée en juin 2021 à Cannes — L. Vu / Sipa
  • Vingt-trois candidats sont en finale de la sixième saison de Ninja Warrior, diffusée ce vendredi soir sur TF1.
  • Pour sa deuxième participation, l’Azuréen Mathias Noirel a peaufiné son entraînement en participant notamment à des championnats de Ninja.

Il rêve d’emboîter le pas à Jean Tézenas du Montel, le seul pour l’instant à avoir gagné Ninja Warrior en France. Pour sa deuxième participation à l’émission de  TF1, Mathias Noirel a à nouveau réussi à atteindre la dernière étape de la compétition. Avec la fameuse « tour des héros », à gravir en moins de 40 secondes pour empocher les 100.000 euros, en ligne de mire.

Le prof d’escalade de 23 ans, habitant de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) avait été le plus rapide de ses qualifications dans l’émission du 14 janvier, avec au moins 20 secondes d’avance sur ses concurrents. En demi-finale, les choses s’étaient compliquées mais le Cagnois avait bien obtenu son ticket pour la finale, que la première chaîne diffusera ce vendredi soir à 21h10 et que le jeune préparateur physique revivra en famille.

L’an dernier, vous terminiez troisième en échouant au « saut à l’élastique ». Comment vous êtes-vous préparé pour tenter de faire mieux ?

Il m’avait manqué un peu d’expérience sur ce genre d’obstacles. Avec ma formation d’escalade, je suis aidé pendant les temps d’effort sur les bras mais il fallait que je m’améliore dans la coordination. Alors, je me suis beaucoup entraîné dans les salles Ninja Warrior, notamment dans celle de Villeurbanne [à côté de Lyon].

Vous avez vu la différence ?

La première année m’a semblé beaucoup plus dure physiquement. J’étais aussi moins fort en termes de vitesse.

Et si ne marche pas cette année, vous êtes prêt à recommencer ?

Je suis prêt à revenir tous les ans [rires]. Comme Jean Tézenas du Moncel qui en est à sa sixième finale. Je regarde l’émission américaine depuis longtemps [elle existe depuis treize saisons outre-Atlantique] et en France depuis le début. J’ai toujours voulu la faire. J’attendais d’être prêt physiquement pour me lancer. Et j’adore. En plus de la compétition, j’y ai aussi fait de super rencontres.

Vous participez d’ailleurs également à des championnats…

Oui, il y a des compétitions de Ninja dans plusieurs pays. J’ai fait les championnats de France et je saurai la semaine prochaine si je suis sélectionné parmi les cinq meilleurs qui iront représenter l’Hexagone lors des championnats du monde qui seront organisés en Caroline du nord, aux Etats-Unis.

L’expérience Ninja Warrior vous a-t-elle ouvert d’autres portes ?

Je suis en contact avec Netflix pour un projet de série dans laquelle je pourrai avoir un rôle en lien avec ma profession. Mais ce n’est pas encore concrétisé. J’aimerais aussi beaucoup participer à Koh-Lanta. Mais pour l’instant, les casteurs ne m’ont pas choisi. Je relance un appel [rires].