PPDA accusé de viol : « C’est de l’affabulation », se défend le journaliste sur « Quotidien »

DEFENSE Patrick Poivre d’Arvor était l'invité de l'émission « Quotidien » sur TMC

A.L.
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PPDA sur TMC
PPDA sur TMC — Capture écran
  • Patrick Poivre d’Arvor était l'invité de l'émission Quotidien sur TMC.
  • L’ancienne star du 20 heures est accusé de viols par l’écrivaine Florence Porcel. Une enquête judiciaire a été ouverte.
  • « Il ne s’est rien passé », « c’est de l’affabulation », clame-t-il.

« Il ne s’est rien passé », « c’est de l’affabulation » : Patrick Poivre d’Arvor, accusé de viols par l’écrivaine Florence Porcel, s’est défendu dans l’émission Quotidien sur TMC ce mercredi, affirmant vouloir « dire [sa] vérité ». Alors que des enquêtes du Parisien et de 20 Minutes ont mis en avant des témoignages relevant potentiellement de viols  et de harcèlement sexuel, « PPDA » comme on l’appelle, est apparu ému à la fin de son interview, affirmant vouloir « tenir », « pour [sa] femme, [ses] enfants, [ses] amis ».

L’ancien présentateur du JT de TF1 a décrit sa rencontre avec l’écrivaine, en novembre 2004, en ces termes : « Je lui ai fixé un rendez-vous et je l’ai vu un quart d’heure, vingt minutes, ça s’est bien passé de manière cordiale, ensuite elle m’a envoyé une série de poèmes, j’ai senti que j’avais troublé cette jeune femme. J’ai dû voir cette femme cinq ou six fois, elle m’a beaucoup écrit, me demandant de lui donner des interviews, de l’aider pour un CV à faire circuler. J’ai rendu beaucoup service, et je ne pensais pas un quart de seconde que la foudre allait me tomber dessus ».

« Je n’ai jamais parlé de ma vie privée »

Pressée par les journalistes de Quotidien de donner des détails sur la nature de sa relation avec Florence Porcel, « PPDA » a contourné la question : « Je n’ai jamais parlé de ma vie privée. La question que vous me posez, je la reserve aux enquêteurs », a-t-il dit, ajoutant n’avoir « jamais de [sa] vie eu de relation forcée ». Et répétant plus tard : « Il n’y a rien de pire pour moi que de contraindre une femme à quoi que ce soit. »

Dans sa défense, PPDA a oscillé entre compassion apparente pour la victime et dénigrement. « On démarre sur quelque chose de beau, qui se répète et se dit dans je ne sais combien de mails ou messages », explique le journaliste, reprochant une minute après à Florence Porcel de vouloir « promouvoir un livre ».

« Il est possible que des femmes ne vivent pas ça bien »

Patrick Poivre d’Arvor a toutefois concédé du bout des lèvres que son comportement n’a peut-être pas été bien vécu par des femmes : « Ce comportement où il y avait des bisous dans le cou, ce comportement n’est plus accepté par les jeunes générations », a-t-il dit, ajoutant : « Il est possible que des femmes ne vivent pas ça bien. »

Le Parisien affirme que la plainte de Florence Porcel évoque deux viols, l’un à TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), après un journal télévisé en 2004, et l’autre au siège de la société de production A Prime Group en 2009. Une enquête judiciaire a été ouverte. L’ancienne star du 20 heures a aussi fait l’objet d’autres accusations rapportées par Le Parisien et 20 Minutes. A 20 Minutes, d’autres femmes ont décrit des faits relevant potentiellement de harcèlement sexuel.