«Noël avec nos soldats»: Échec coûteux pour Michel Drucker et France 2

MICHEL DRUCKER Le prime événement a fait un petit bide et n'a surtout pas su convaincre les industriels de la Défense de financer ce projet...

JLD
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L'animateur Michel Drucker n'a pas convaincu les industriels.
L'animateur Michel Drucker n'a pas convaincu les industriels. — EREZ LICHTFELD/SIPA

Noël avec nos soldats, prime événement de France 2, pourrait s’avérer beaucoup plus coûteux que prévu. Selon La Tribune, l’émission comptait beaucoup sur les industriels de la Défense pour financer en partie l’émission, mais ces derniers se seraient finalement rétractés.

Une mauvaise nouvelle arrive rarement seule. Malgré la co-animation de Michel Drucker et Marie-Sophie Lacarrau, ainsi que la présence d’invités comme Jenifer, Laurent Baffie ou Kendji Girac, l’émission, diffusé le 25 décembre, a fait un petit flop avec seulement 1,72 million d’audiences, soit 9,7 % du public seulement.

Mais ce mini-bide pourrait être plus gros encore vu l’addition, salée. Dans le plan de financement prévu par la boîte de production, une partie du coût du prime devait initialement être pris en charge par les industriels de la Défense comme Airbus ou Dassault Aviation. Contacté par La Tribune, le producteur Tim Newman reconnaît qu’il avait au départ misé sur des « échanges commerciaux » avec les entreprises de la Défense.

Un appel du ministère des Armées qui n’est jamais venu

L’idée était de troquer cet argent contre une publicité de leurs matériels durant l’émission, la mise à disposition des rushs de tournage dans le cadre d’une utilisation non-commerciale, et le meilleur pour la fin, une vidéo de Michel Drucker les remerciant pour leur participation.

Une offre alléchante mais que les industriels auraient refusée. « Tous ont considéré que ce format d’émission était obsolète », rapporte La Tribune, précisant que ces entreprises ont habilement joué le chrono, « suspendue à une éventuelle intervention politique leur demandant de participer ». Le site économique précise : « Seul un appel du ministère des Armées aurait pu les mobiliser. Mais il n’est jamais venu. »

Finalement, c’est STH225, société de production, et France 2 qui ont dû boucler le financement après le désistement des industriels, respectivement à hauteur de 350.000 et 200.000 euros. Noël amer donc.