Le cabinet d’avocats de Lady Gaga, Madonna ou encore Bruce Springsteen a été visé par une cyberattaque
CYBERSÉCURITÉ Les hackers menacent de divulguer des informations hautement confidentielles s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent
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Le cabinet d’avocats Grubman Shire Meiselas & Sacks, aux Etats-Unis, a été victime d’une cyberattaque. Des hackers ont réussi à dérober des données confidentielles de plusieurs célébrités, telles que Lady Gaga, Madonna, Christina Aguilera, Elton John, Mary J. Blige, Barbra Streisand, Mariah Carey, Run DMC ou encore Bruce Springsteen, rapporte Variety.
Parmi les informations subtilisées, les pirates ont pu avoir accès à des correspondances privées, à des accords confidentiels ou encore aux coordonnées personnelles des stars, telles que des adresses mail et des numéros de téléphone. « Nous en avons informé nos clients et notre personnel. Nous avons engagé des experts mondiaux spécialisés dans ce domaine et nous travaillons sans relâche pour résoudre ces problèmes », a déclaré le cabinet d’avocats au média américain.
Madonna n’a pas été épargnée
Il s’agirait d’une cyberattaque pour demander une rançon de la part du cabinet, mais aucun montant n’a pour le moment été indiqué. Si les pirates n’obtiennent pas ce qu’ils demandent, ils menacent de dévoiler 756 Go de données confidentielles. Afin de prouver qu’ils étaient bien en possession de ces informations, les pirates ont déjà révélé un extrait du contrat de la dernière tournée de Madonna.
Madonna's contract for #MadameXTour was leaked in a dark web forum (none member here) in full. Revealed she pays her crew & dancers near nothing, might as well been on a slave ship, lol. Her law firm, Grubman Shire Meiselas & Sacks (represents other acts 2) was hacked.
— Madonna Abdicate (@MadonnaAbdicate) May 12, 2020
Excerpt: pic.twitter.com/pImlZ0DBag
Ce groupe de hackers nommé « REvil » et également connu sous le nom de « Sodinokibi » avait déjà obtenu le paiement de plus de 2 millions d’euros de la part de la société de change britannique Travelex, à laquelle ils avaient aussi volé des données importantes, rapporte le Wall Street Journal.