«Le prêteur sur gages», un roman d'Edward Lewis Wallant qui vaut le clou

Charlene, contributrice du groupe de lecture 20 Minutes, vous donne son avis sur Le Prêteur sur gages par Edward Lewis Wallant.

Ma citation préférée :

«- Ce sont des gens comme vous qui ne me fichent pas la paix, Miss Birchfield. - Alors ça prouve que votre philosophie est mauvaise, puisque vous devez vivre dans un monde rempli de gens comme moi, dit-elle. »

Pourquoi ce livre ?

• Parce que le style d’écriture est très personnel et fluide à lire, une fois qu’on a commencé, on ne peut plus s’arrêter!
• Pour la profession de prêteur sur gages qui est peu connue en France mais très répandue aux Etats-Unis avec une clientèle venue de tous bords.
• Parce que le personnage principal, bien qu’apathique aux yeux de beaucoup, émeut et fait rire le lecteur.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Sol Nazerman, juif ayant perdu sa femme et ses enfants dans un camp de concentration, est devenu prêteur sur gages à Harlem. Il ne veut ni ne peut plus éprouver de sentiments. Mais quand son sens moral réapparaît, il se rend compte qu’il est un pilier pour sa communauté.

Les personnages. Sol Nazerman : ne vit que pour soutenir financièrement sa sœur, sans but dans la vie ni perception éthique. Jesus Ortiz : apprenti de Sol, il rêve de monter son entreprise mais Sol ne lui enseigne pas les règles du métier. Miss Birchfield : employée de la maison des jeunes qui veut ranimer son humanité

Les lieux. La boutique du prêteur sur gages à Harlem et la région de New York.

L’époque. L'après-guerre.

L’auteur. Edward Lewis Wallant : auteur juif américain. Il publie quelques nouvelles avant de mourir d’une rupture d’anévrisme à 36 ans. En 1964, le prix Edward L. Wallant a été créé en sa mémoire. Son objectif est de récompenser un écrivain juif américain dont le travail a une portée pour les Juifs américains.

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