Covid-19 : La ministre de la Culture Rima Abdul Malak confiante pour la tenue des festivals cet été
EPIDEMIE Lors d’une visite au Hellfest, la ministre a voulu rassurer les festivals en indiquant que « normalement on n’a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges »
Cet été, les festivals pourraient réussir à ne pas se noyer dans la nouvelle vague de coronavirus. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak s’est en effet dite samedi confiante pour la tenue de ceux-ci, sans « réduire les jauges » ni autres « contraintes »
Après plus de deux ans rythmés par la pandémie, la France est en train de subir, comme d’autres pays européens, la reprise du Covid-19 portée par de nouveaux sous-variants de la famille Omicron. « Il faut être très vigilant, se laver les mains, reprendre les gestes barrière (…) se tester à chaque fois qu’on a un doute », a d’abord indiqué la ministre en visite au Hellfest, festival de métal à Clisson en Loire-Atlantique. « Pour autant, on est vacciné en France, normalement on n’a pas de risque de remettre de contraintes ou de réduire les jauges. Les festivals de cet été vont, si tout se passe bien, se passer dans de bonnes conditions », a-t-elle ajouté.
Des sous-variants « très contagieux mais moins violents »
Rima Abdul Malak a souligné que les sous-variants de la septième vague sont « très contagieux mais moins violents en termes de symptômes ». Et de rappeler, « quand on est une personne fragile, il faut garder le masque et faire attention le plus possible ».
Une autre ombre plane sur les festivités de l’été : les plaintes pour des piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals s’additionnent à travers toute la France. Mais les preuves manquent encore pour déterminer la réalité de ces actes de malveillance. « Ce phénomène m’a beaucoup préoccupé », a dit la ministre. « En réalité, c’est vraiment un mystère, il y a un phénomène de psychose davantage qu’un phénomène réel », a-t-elle affirmé. « Il y a quelques piqûres, ça existe, mais beaucoup moins que la psychose qui en est sortie ».
« Il n’y a pas de substance dans ces piqûres quand elles sont trouvées, pas d’agression dans la foulée », a-t-elle insisté. « Il semblerait, encore une fois, c’est au conditionnel car c’est très mystérieux, que ce soit parti d’un défi sur les réseaux sociaux. Ne cédons pas à la psychose ».
Les Guns « 29 ans après »
Au sujet de sa visite du jour, Rima Abdul Malak dit être venue au Hellfest car « c’est le plus grand festival de France ». Après deux éditions annulées pour cause de crise sanitaire, ce festival propose une double programmation, sur sept jours au total, attirant 420.000 spectateurs. « A titre plus personnel, le premier concert de ma vie à 14 ans, c’était les Guns N’Roses », a en outre confié la ministre. Ce groupe était programmé samedi au Hellfest et la ministre avait donc prévu de le revoir « 29 ans après ».