Disneyland Paris : Petites histoires, fausses légendes, détails en pagaille… Découvrez les secrets du parc pour ses 30 ans

CELEBRATION Le parc Disneyland Paris a ouvert les festivités de son 30e anniversaire, l’occasion de revenir sur les histoires, entre anecdotes, secrets et détails, de la destination touristique numéro 1 en Europe

V. J.
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Disneyland Paris : Trente années de magie en demi-teinte — 20 Minutes
  • Le parc Disneyland Paris a ouvert le 12 avril 1992, et fête donc actuellement ses 30 ans avec nouvelles activités et un spectacle nocturne impressionnant.
  • C’est aussi l’occasion de revenir sur les petites et grandes histoires du parc, en compagnie d’un ambassadeur et d’un concepteur-écrivain.
  • Saviez-vous par exemple que le Château de la Belle au Bois Dormant s’inspire du Mont-Saint-Michel, des hospices de Beaune ou du Château d’Ussé ?

Le 12 avril 1992, le parc Disneyland Paris ouvrait ses portes et est devenu depuis la première destination touristique d’Europe avec plus de 375 millions de visites. Les festivités de ce 30e anniversaire ont d’ores et déjà commencé, depuis le week-end du 5-6 mars, avec le spectacle de jour « Rêvons… et le monde s’illumine », les nouveaux « Jardins féeriques », de nouveaux produits en boutique et donc de nouvelles files d’attente, mais surtout l’impressionnant spectacle nocturne « Disney-D-Light » autour du château, avec projections vidéo, jets d’eau lumineux, feux d’artifice et même drones !

Mais cet anniversaire est également l’occasion de replonger dans l’histoire du parc, et plus particulièrement dans ses histoires secrètes et autres 1.001 détails qui font vivre façades et attractions.

« Une énorme attention apportée aux détails »

« Si je devais vous faire un tour guidé avec toutes les anecdotes, en deux heures, je n’aurais pas dépassé l’entrée du parc », s’amuse Quentin Rodrigues, ex-ingénieur en génie mécanique devenu ambassadeur 2022-2023 du parc et de ses employés après une rude sélection. Il fait d’ailleurs remarquer que le restaurant Walt’s, qui rouvre le 12 avril, se situe au 1401 Flower Street, soit l’adresse réelle de Walt Disney Imagineering.

Main Street est la première chose que le visiteur voit et arpente, à la fois rue et décor. « Je ne veux pas casser totalement la magie, mais il y a à Main Street comme dans le reste du parc une énorme attention portée du détail, raconte l’ambassadeur. Rien n’est là par hasard. Comme les cinq noms sur la devanture du dentiste. Ce sont les noms des ingénieurs, ou Imagineers, des cinq lands du parc. » Et si vous tendez l’oreille, vous entendrez peut-être un cri de douleur. Une rage de dents sûrement. Quant au coiffeur et barbier Dapper Dan’s, il n’est pas là que pour faire beau, mais pour vous faire beau puisqu’il s’agit d’une vraie boutique, souvent complète donc il vaut mieux prendre rendez-vous.

Chaque attraction a son histoire

Lorsque Main Street est bouclée pour cause de parade, il est toujours possible d’emprunter les arcades, avec plusieurs références à l’amitié franco-américaine. Mais ce n’est pas le seul « raccourci » de Disneyland Paris. Par exemple, il est possible, et même recommandé, de se rendre directement de Main Street à Frontierland sans aller jusqu’à la place du château, comme l’explique Laurent Cayuela à EnjoyPhoenix dans une vidéo.

Concepteur-écrivain à Walt Disney Imagineering, Laurent Cayuela anime lui-même une série de vidéos intitulée «Il était une fois à Disneyland Paris», où il revient sur l’histoire des attractions. En effet, si le visiteur vient pour la magie et les sensations, il a toute une histoire à découvrir pour chaque attraction, voire une double histoire pour les attractions Big Thunder Mountain et Phantom Manor, proches physiquement dans le parc et liées par une histoire de familles. Au passage, n’hésitez pas à coller votre oreille sur la plus grande tombe, anonyme, du cimetière du manoir. Brrrr.

Le Château de la Belle au Bois Dormant, une certaine histoire de France

Le Château de la Belle au Bois Dormant peut, lui aussi, être considéré comme une attraction à part entière. Après un an de rénovation, il est à nouveau ouvert au public et abrite toujours son dragon, qui avec ses 24 mètres et 2 tonnes, reste l’un des plus grands animatronics du monde. Non loin de sa tanière, le visiteur peut découvrir, sur une arche, les armoiries de la famille de Walt Disney, originaire d’Isigny-sur-Mer. D’Isigny a été au fur et à mesure anglicisé pour devenir… Disney.

Ce n’est pas le seul lien avec la France. « Lorsque vous regardez le château, vous voyez le Château de la Belle au Bois Dormant et c’est vrai, mais ce n’est pas tout, explique l’ambassadeur Quentin Rodrigues. Quand les Imagineers l’ont conçu, ils se sont demandé comment construire un château dans un pays avec un tel patrimoine de châteaux. Or, ils s’en sont inspirés. La silhouette avec le château sur un rocher, c’est le Mont-Saint-Michel. Les toits en damier, ce sont les hospices de Beaune ; les tours accolés, le Château d’Ussé ; la coupole avec les vitraux, le Château de Chambord… Et si vous observez les pointes en or, vous y verrez des escargots qui veulent s’échapper, à la fois un hommage à la Bourgogne et à la tradition de la gastronomie française. »

Disneyland Paris recèle bien sûr d’autres histoires et secrets, il est possible d’être exhaustif, et d’ailleurs, attention toutes les rumeurs et légendes ne sont pas vraies. L’une d’entre elles, tenace, veut que dans les tasses d’Alice au pays des Merveilles, les tasses violettes tournent plus vite. Faux, répond l’ambassadeur. OK, mais on va essayer quand même.