Toulouse : Le temps d’un week-end, la crème du breakdance investit la Ville rose
STREET DANCE La première édition du festival Pink city world battle a lieu ce week-end à Toulouse avec 70 stars françaises du breakdance
Ils viennent de toute la France pour en découdre sur le dance floor. Ce week-end, les stars de l’Hexagone du breakdance ont rendez-vous à Toulouse pour la première édition du Pink city world battle. Alors que la discipline fera son apparition aux prochains JO de 2024, 70 artistes s’affronteront samedi au sein du nouveau lieu de street art Lay Up et dimanche à la Halle de la Machine.
« Nous voulons mettre en avant le patrimoine dansant, en particulier le breakdance qui signe un retour aux sources. Ce genre d’événement c’est un moyen de propulser la ville au plus haut niveau », assure Abdel Chouari, directeur du festival et quadruple champion du monde de danse hip-hop.
Faire revivre la culture
Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai. Directeur de la Break’in School, il organise chaque année le festival de battles hip-hop Nothing2Looz, avec des artistes internationaux de toutes les disciplines de danses urbaines. La dernière édition, en avril, avait dû composer avec les restrictions sanitaires.
Il a donc décidé de récidiver autour du breakdance uniquement. « Nous avons voulu garder le même esprit, pour continuer à faire revivre la culture après le confinement. Le premier jour à Lay Up sera ainsi gratuit, le dimanche à la Halle de la Machine sera accessible à 8,99 euros, soit trois fois moins que les prix pratiqués pour ce genre d’événements », plaide-t-il.
En équipe ou en solo, les spectateurs pourront admirer les footwork, freeze et autres figures incontournables de la discipline.