« Blacklight » : Liam Neeson aime toujours autant se battre (au cinéma)
ACTION Liam Neeson fait de nouveau le coup de poing dans l’efficace « Blacklight » en salle ce mercredi
- Un ancien agent se révolte contre ses employeurs quand il découvre qu’ils l’ont exploité.
- Liam Neeson retrouve un rôle de redresseurs de torts dans « Backlight ».
- Il tient à interpréter lui-même les scènes de combats.
Entre Liam Neeson et le cinéma d’action, c’est une grande histoire d’amour. Blacklight de Mark Williams confirme cette affection réciproque en offrant à l’acteur sexagénaire, un nouveau rôle de redresseurs de torts. Il déclare cette fois la guerre à un département secret du FBI qui l’a trahi et qui s’en prend à sa famille (une très mauvaise idée quand on a vu les films précédents de l’acteur).
Depuis Taken (2008), le comédien irlandais s’est fait une spécialité d’incarner des fans de baston revanchards que sa silhouette massive, son flegme naturel et son talent pour les arts martiaux rendent fort efficaces. Des combats très dynamiques prouvent que Liam Neeson tient toujours une forme olympique à près de 70 ans printemps qu’il célébrera en juin prochain. « Je ne me vois pas prendre ma retraite pour l’instant car on me propose toujours des rôles passionnants et que je préfère l’action à l’inaction », confie-t-il à 20 Minutes.
Pas de cascades, des bastons
Mais il ne faut pas dire à Liam Neeson qu’il effectue ses cascades lui-même. « Les cascades, c’est quand on saute par la fenêtre par exemple, et pour ce genre de choses, il existe des cascadeurs professionnels ! Je ne fais pas ce type de pratiques car je ne suis pas Tom Cruise. Moi, ce qui m’intéresse ce sont les bagarres car j’aime battre, mais seulement au cinéma. » Le directeur des combats Mark Wanselow est devenu un collaborateur attitré du comédien depuis plusieurs années. « On répète et on répète pour parvenir à une telle fluidité que le spectateur a l’impression que nous jouons la scène pour la première alors que tout est chorégraphié au millimètre près », dit l’acteur.
Si le sous-texte politique du film ne manque d’intérêt en dénonçant des agissements scélérats, la baston prime largement dans ce film signé par Mark Williams qui avait déjà dirigé Liam Neeson dans The Good Criminal et Le Vétéran. « Tourner avec des techniques innovantes, comme le LED Light Wall et un moteur de jeu vidéo qui permettent de se placer dans des décors virtuels, nous a permis de renforcer notre efficacité en toute sécurité », reconnaît Liam Neeson. Blacklight ne révolutionne pas le thriller d’action, mais sa nervosité lui permet de remplir son contrat de divertissement riche en décharges d’adrénaline.