« Madres paralelas » : Pedro Almodovar mise tout sur les femmes et tout sur les mères

MAMAN (S) Le réalisateur joue avec le temps et l’espace pour un drame complexe dans « Madres paralelas » en salle ce mercredi

Caroline Vié
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Penélope Cruz, Milena Smit et Rossy de Palma dans «Madres paralelas» de Pedro Almodovar
Penélope Cruz, Milena Smit et Rossy de Palma dans «Madres paralelas» de Pedro Almodovar — Pathé
  • Deux femmes se rencontrent dans l’hôpital où elles accouchent.
  • « Madres parelas » entremêle leurs histoires avec sensibilité.
  • Pedro Almodovar brosse de beaux portraits de femmes en évoquant l’Histoire de l’Espagne.

Tout sur les mères : tel pourrait être le sous-titre de Madres Paralelas de  Pedro Almodovar, découvert en ouverture de la Mostra de Venise. Le réalisateur espagnol retrouve  Penélope Cruz et Rossy de Palma et révèle  Milena Smit dans ce film qui jongle avec ses thèmes favoris. Les femmes sont, comme toujours, au centre d’un récit riche en péripéties dramatiques.

La rencontre de deux mères sur le point d’accoucher donne le « la » à une œuvre complexe qui emporte le spectateur dans ses méandres. « C’est un drame tendu et contenu, difficile à interpréter et avec une héroïne qui n’est peut-être pas un modèle de vertu, mais qui m’attirait justement pour cette raison », explique Pedro Almodavar dans le dossier de presse. Son talent de conteur est indéniable quand il joue avec le temps et l’espace pour évoquer ce qui le passionne depuis toujours : les liens du sang et les rapports entre mères et enfants. Les secrets aussi, qui empoisonnent la vie des protagonistes parfois sur plusieurs générations.

La rencontre de deux mères sur le point d’accoucher donne le « la » à une œuvre complexe qui emporte le spectateur dans ses méandres. « C’est un drame tendu et contenu, difficile à interpréter et avec une héroïne qui n’est peut-être pas un modèle de vertu, mais qui m’attirait justement pour cette raison », explique Pedro Almodavar dans le dossier de presse. Son talent de conteur est indéniable quand il joue avec le temps et l’espace pour évoquer ce qui le passionne depuis toujours : les liens du sang et les rapports entre mères et enfants. Les secrets aussi, qui empoisonnent la vie des protagonistes parfois sur plusieurs générations.

Histoire et émotions

Des secrets, il y en a beaucoup dans Madres paralelas et leur explosion est aussi douloureuse que salvatrice. Entre grossesse précoce et grossesse tardive, Pedro Almodovar brosse des portraits sensibles en plongeant dans la psychologie féminine mais aussi dans l’Histoire espagnole où la Guerre civile a provoqué des blessures profondes peinant à cicatriser. L’intelligence du récit emporte le public dans un film sobre et complexe, sans doute pas le plus flamboyant de son auteur, mais suffisamment solide pour être attachant. A 72 ans, le roi de la Movida n’a pas fini d’émouvoir.


La rencontre de deux mères sur le point d’accoucher donne le « la » à une œuvre complexe qui emporte le spectateur dans ses méandres. « C’est un drame tendu et contenu, difficile à interpréter et avec une héroïne qui n’est peut-être pas un modèle de vertu, mais qui m’attirait justement pour cette raison », explique Pedro Almodavar dans le dossier de presse. Son talent de conteur est indéniable quand il joue avec le temps et l’espace pour évoquer ce qui le passionne depuis toujours : les liens du sang et les rapports entre mères et enfants. Les secrets aussi, qui empoisonnent la vie des protagonistes parfois sur plusieurs générations.

Histoire et émotions

Des secrets, il y en a beaucoup dans Madres paralelas et leur explosion est aussi douloureuse que salvatrice. Entre grossesse précoce et grossesse tardive, Pedro Almodovar brosse des portraits sensibles en plongeant dans la psychologie féminine mais aussi dans l’Histoire espagnole où la Guerre civile a provoqué des blessures profondes peinant à cicatriser. L’intelligence du récit emporte le public dans un film sobre et complexe, sans doute pas le plus flamboyant de son auteur, mais suffisamment solide pour être attachant. A 72 ans, le roi de la Movida n’a pas fini d’émouvoir.

Movida
La rencontre de deux mères sur le point d’accoucher donne le « la » à une œuvre complexe qui emporte le spectateur dans ses méandres. « C’est un drame tendu et contenu, difficile à interpréter et avec une héroïne qui n’est peut-être pas un modèle de vertu, mais qui m’attirait justement pour cette raison », explique Pedro Almodavar dans le dossier de presse. Son talent de conteur est indéniable quand il joue avec le temps et l’espace pour évoquer ce qui le passionne depuis toujours : les liens du sang et les rapports entre mères et enfants. Les secrets aussi, qui empoisonnent la vie des protagonistes parfois sur plusieurs générations.

Histoire et émotions

Des secrets, il y en a beaucoup dans Madres paralelas et leur explosion est aussi douloureuse que salvatrice. Entre grossesse précoce et grossesse tardive, Pedro Almodovar brosse des portraits sensibles en plongeant dans la psychologie féminine mais aussi dans l’Histoire espagnole où la Guerre civile a provoqué des blessures profondes peinant à cicatriser. L’intelligence du récit emporte le public dans un film sobre et complexe, sans doute pas le plus flamboyant de son auteur, mais suffisamment solide pour être attachant. A 72 ans, le roi de la Movida n’a pas fini d’émouvoir.