CourtSideClub propose aux fans de basket d’acheter un club pro et de le diriger

BLOCKCHAIN Nicolas Diacono, cofondateur de CourtSideClub était l’invité de 20 Mint au Carré, l’émission Web3 de 20 Minutes

Laurent Bainier
Acheter une équipe de basket pro avec des NFT, le pari fou de CourtSideClub — 20 Minutes
  • Les cofondateurs de CourtSideClub ont pour objectif de réunir des fans pour acheter un club de basket professionnel.
  • Ils s’inspirent des organisations autonomes décentralisées (DAO) pour la gestion communautaire du projet.
  • Le projet vise à lever quelques centaines de milliers d’euros pour acquérir une équipe de deuxième ou troisième division et créer une belle histoire en faisant progresser le club.

Si leur panier est percé, ce n’est que pour laisser passer les balles orange. Car pour le reste, les cofondateurs de CourtSideClub ont une idée précise de ce qu’ils comptent faire de leur argent : acheter un club de basket pro. Ni plus, ni moins.

Nicolas Diacono, le cofondateur du projet, se refuse à parler de DAO, ces organisations autonomes décentralisées qui irriguent le Web3 en donnant aux investisseurs dans un projet les moyens de voter de manière simple et sécuriser pour la gouvernance d’un projet. « Légalement, en France, une DAO ne peut pas avoir de pouvoir juridique et c’est pour ça qu’on ne crée pas exactement une DAO, explique-t-il. Mais on va en reprendre tous les codes. » La gestion communautaire, notamment. Puisqu’en achetant les NFT émis par CourtSideClub vous obtiendrez des droits de vote pour toutes les décisions sportives importantes.

Créer la belle histoire

Encore à ses débuts, le projet peut sembler fou. Mais d’autres, à l’étranger, ont déjà levé d’importantes sommes grâce au crowdfunding à la sauce Web3. Qu’ils aient acquis un golf de manière communautaire, se soient réunis pour payer les frais de justice de Julian Assange ou aient tenté d’acquérir aux enchères un exemplaire de la constitution américaine, ces DAO ont levé des dizaines de millions de dollars.

Eux visent quelques centaines de milliers d’euros. « On n’achètera pas l’AS Monaco ou le CSP Limoges, concède Nicolas Diacono. On ciblera plutôt une équipe de deuxième ou troisième division et on créera la belle histoire, pour faire monter le club progressivement. » Retrouvez son interview en vidéo en tête d’article.