Kryptosphère, l’asso étudiante qui règne sur le Web3

L'asso à l'assaut du Web3. Nous sommes en 2017, les cigales chantent, le soleil brille, la bouillabaisse parfume l’air et les cerveaux bouillonnent comme l’écume des vagues, donnant naissance à Kryptosphère (KS). Un réseau étudiant, basé à Marseille, qui s’adresse aux passionnés de la tech et du Web3. Depuis, le bébé a bien grandi, avec une vingtaine d’antennes en France. Au compteur : “800 étudiants et alumni, une présence dans quasiment toutes les boîtes de l’écosystème français, mais également à l’international et de belles réussites entrepreneuriales”, se réjouit Léo Jouanny, vice-président de Kryptosphère France.

Un Mooc et des formations

Introduction à la blockchain, à la finance décentralisée (DeFi), au Metaverse, aux NFT ou encore à la cryptomonnaie, chaque antenne a “une liberté totale sur la nomenclature de son programme”, explique le jeune homme. Le tout est d’offrir à leurs membres la possibilité de se former aux missions professionnelles que réclament les boîtes tech en matière de Web 3. “Nous avons tout de même un MOOC d’entrée pour offrir une base de connaissances communes aux étudiants”, poursuit-il.

Pour rejoindre Kryptosphère, le seul prérequis est la passion. “On s’adresse à tous types de public”, assure Léo. Pour les novices, KS propose des formations adaptées, tandis que des ateliers plus ciblés sont proposés aux membres avertis. C’est ce qui a séduit Mathias Bougon : “Jusqu’à présent, j’avais toujours été déçu par les assos que j’avais rejointes, se remémore-t-il. Etant en école de commerce, je n’avais pas accès à des formations très techniques, avec KS j’ai pu pallier cela.”

Le hackathon, un incontournable

Épanoui chez Kryptosphère, il reconnaît volontiers les bénéfices de cette nouvelle vie associative : “j’ai énormément appris grâce aux conférences et aux échanges avec d’autres membres”. Devenu successivement responsable du pôle NFT, secrétaire général et désormais responsable des partenariats, c’est surtout lorsqu’il s’est formé pour pouvoir à son tour animer des ateliers qu’il a engrangé le plus de connaissances. En parallèle de quoi, la participation aux hackathons, véritable culture de Kryptosphère, lui ont permis d’acquérir des compétences très concrètes sur la gestion de projets.

“Vivier de candidats” pour un secteur qui se développe rapidement et qui peine à recruter, Kryptosphère a de beaux jours devant elle, avec à la clé de nouveaux défis, comme le lancement d’un accélérateur de start-up, dont la première session est ouverte à tous les candidats, membres de l’association ou non.