Metaseum souhaite réconcilier les jeunes avec les lieux culturels
web3 Ce « métavers de la culture » ouvre ses portes avec un partenaire français, l’Aquarium de Paris
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- Les nouvelles générations passent leur temps sur le jeu Roblox ? Avec son monde virtuel et une vision décomplexée de la culture, Metaseum espère les ramener dans les musées, aquariums et autres lieux de la culture et du patrmoine
Dans ce musée, les visiteurs ont le droit de courir dans les allées, on ne les empêche pas de s’approcher des œuvres ou même de danser si l’envie leur en prend. Pour une simple et bonne raison, le lieu n’existe que dans le monde en 3D de Metaseum. Ce « métavers de la culture » ouvrira ses portes virtuelles le 8 mai avec une première institution partenaire, l’Aquarium de Paris.
« Il faut sortir des sentiers battus »
Calé devant son écran d’ordinateur, l’expérience n’aura rien d’une banale visite à distance, garantit Martijn van Schaik, CEO de Broken Egg, l’entreprise qui porte le projet Metaseum. « Si l’on veut faire rêver les jeunes, il faut sortir des sentiers battus. On a par exemple modélisé un musée dans une forêt. D’autres n’ont ni mur ni plafond. » Car, après les visiteurs réguliers curieux de redécouvrir leur lieu préféré, les jeunes, voire les très jeunes, constituent la première cible de Metaseum : « On se compare souvent au jeu vidéo multijoueur Roblox. Aux Etats-Unis, les moins de 13 ans y passent en moyenne 3heures et demi par jour. Pour cette génération, le musée est synonyme de contraintes et d’ennui. »
En allant à son contact, Metaseum espère qu’elle fera plus tard le chemin inverse. Il n’est pas le seul à le croire ; six institutions culturelles seront prochainement accessibles via la plateforme. Certaines gratuitement, comme l’Aquarium de Paris. Pour les autres, un abonnement ou un billet groupé à la journée à 4,99€ sera nécessaire. « La technologie qui nous permet d’offrir une belle expérience, quelle que soit la puissance de votre ordinateur, coûte très cher », se défend Martijn van Schaik. Virtuelle ou réelle, la culture a un prix.